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| Sujet: Jeux olympique 2008 Jeu 14 Aoû - 14:31 | |
| BERNARD MONUMENTALLe sprinteur a signé un exploit majuscule en remportant le titre suprême sur 100m devant Sullivan (2e), Cielo et Lezak (3e ex æquo). Il apporte à la natation française la première médaille d'or de ces Jeux. Déjà troisième sur 100 m brasse, Hugues Duboscq prend le bronze sur 200 m brasse Énorme, gigantesque, monumental. Les superlatifs vont vite manquer à l'heure de saluer le sacre olympique d'Alain Bernard sur 100m. Car ce matin à Pékin, le grand blond d'Antibes a tout simplement accompli l'un des exploits majeurs de l'histoire du sport tricolore. Jamais un Français ne s'était imposé dans ce qui reste la course reine des Jeux. A vingt-quatre ans, Bernard a rejoint les grands du sprint, les Weissmuller, Spitz, Popov, Van den Hoogenband, ces noms qui donnent le frisson. Il lui aura fallu 47''21 pour accéder au Graal et devancer l'Australien Eamon Sullivan (2e en 47''32), l'Américain Jason Lezak et le Brésilien Cesar Cielo (3e ex aequo en 47''67). Cinq centièmes de retard après 50 mCette finale promettait un duel frontal avec Sullivan, qui se présentait avec, en poche, le record du monde (47''05) établi la veille en demi-finales. Le choc a bien eu lieu. Alors que Bernard confiera plus tard que sa jambe gauche tremblait au moment où le starter prononça « à vos marques », le longiligne Australien gicla du plot pour sortir une tête devant à la reprise de nage. Bernard négocia parfaitement cette phase cruciale, posa sa nage toute en puissance et en précision technique et, à la culbute, il passait avec seulement cinq centièmes de retard sur son rival (22''53 contre 22''48 à Sullivan). Auteur d'un gros virage, le nageur entraîné par Denis Auguin prit progressivement l'ascendant dans la deuxième longueur. Coude à coude avec l'Australien, c'est au prix de quinze derniers mètres de folie qu'il coiffait Sullivan pour onze centièmes, presque à la touche. La leçon du relais 4x100m, au terme duquel Lezak avait fondu sur lui pour offrir l'or aux Américains, avait été retenue. Bernard pouvait alors se jucher sur la ligne d'eau pour exploser de joie, bras levés et muscles bandés, le regard tourné vers la tribune des Français et surtout Auguin, l'homme de tous ses succès. Bernard prend donc la suite de « VDH », qui a disputé ce matin le dernier 100m de son immense carrière. A trente ans, le double champion olympique néerlandais est privé d'un triplé olympique toujours inédit dans la natation. Débarqué à Pékin avec le dossard de favori depuis son record du monde claqué aux Championnats d'Europe en mars, Bernard, lui, a su encaisser la pression et se relever de la désillusion du relais. Le voilà aujourd'hui parmi les très grands, avant même le 50m qui débute ce jeudi et sur lequel il postule aussi au podium. Duboscq encore en bronze, Mongel déçoitLes Bleus avaient depuis longtemps coché cette matinée dans leur agenda et si Aurore Mongel (6e sur 200m papillon) et les filles du relais 4x200m (5e) ont un peu déçu, Hugues Duboscq avait montré la voie du podium en empoignant sa deuxième médaille de bronze de la semaine sur 200m brasse. Après le 100m brasse lundi, le Havrais a de nouveau trouvé l'ouverture dans une course dominée par l'imbattable Japonais Kosuke Kitajima. Encore deuxième à cinquante mètres du but, Duboscq a cédé l'argent à l'Australien Rickard mais a su résister au Canadien Brown pour défendre sa deuxième breloque. Elle complète un palmarès ouvert à Athènes avec, déjà, un bronze sur 100m brasse. Ce matin, la France, qui porte son total de médailles à quatre, avait rendez-vous avec l'histoire. | |
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