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| jeux olympique la lute | |
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betty 13 Admin sur kiss-tchat
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| Sujet: Re: jeux olympique la lute Jeu 14 Aoû - 1:42 | |
| JEUX OLYMPIQUES D'ETEPEKIN 2008 - ÉPÉE FEMMESFLESSEL, UNE PAGE SE TOURNE Par Olivier PAQUEREAU, à PékinLa journée de mercredi a été noire pour la délégation française au pavillon d'escrime. Après le couac du fleuret masculin, Laura Flessel a, à son tour quitté prématurément, la compétition. Elle a été sortie en quarts de finale et ne ramène, pour la première fois, pas de médaille des Jeux. Le titre est revenu à l'Allemande Britta Heidemann qui a battu en finale la Roumaine Ana Maria Branza (15-11). Le podium est complété par la Hongroise Ildiko Dr Mincza-Nebald Décidément l'équipe de France d'escrime traverse de curieux Jeux Olympiques à Pékin. Ses deux seules médailles (en argent) ont été obtenues par Fabrice Jeannet (épée), qui est revenu de loin, et par Nicolas Lopez (sabre), qui, lui, n'était jamais allé très loin. En revanche, les fines lames de la discipline ont toutes coulé dans leurs tournois respectifs : Anne-Lise Touya au sabre, Jérôme Jeannet à l'épée et, ce mercredi matin, Brice Guyart au fleuret. A cette longue liste vient maintenant s'ajouter le nom de Laura Flessel. « Elle a été plus forte que moi »Pour la première fois de sa longue carrière, l'épéiste tricolore repart des Jeux sans monter sur le podium. Ces JO, les derniers de sa longue carrière, la Guadeloupéenne tenait à les réussir, sûrement pas en tout cas à les quitter si rapidement. Elle a eu de l'or à Atlanta, du bronze à Sydney, de l'argent à Athènes et mais il n'y aura rien du tout à Pékin. Pour elle, le cap fatidique s'est situé en quart de finale. Flessel n'a jamais été en mesure d'inquiéter la Chinoise Na Li (15-9). Elle a payé un départ raté (1-5) qu'elle n'a pu remonter par la suite. « Elle a été plus forte que moi, voilà tout, a confié la double championne d'Atlanta, abattue mais faisant face. Et quand vous croisez quelqu'un qui blinde tout et qui ne galope pas, vous faites souvent une mauvaise entame de match. Aujourd'hui, j'ai tout donné, je n'ai pas à rougir ». La dernière journée olympique de Laura Flessel a surtout été marquée par son match en huitièmes de finale devant une concurrente chinoise - Zhong Weiping - dans une salle d'habitude chaude mais à moitié vide à ce moment de la journée. Les deux femmes ont bouclé le temps réglementaire de leur opposition en roue libre, décidées à bénéficier d'une marge de manoeuvre en rab. Cette passivité a du coup modifié le règlement du match. Pas de mort subite mais soixante secondes à boucler jusqu'au bout. Mais la Française a bondi de joie comme une puce en touchant aussitôt son adversaire. S'en est suivi un imbroglio de plus de dix minutes, mêlant Jean-François Di Martino, l'entraîneur de l'épée féminine, au corps arbitral. Résultat, la touche a été accordée mais il a fallu aller au bout de la minute et Di Martino, très virulent, a gagné le droit de suivre la fin de parcours de sa protégée en tribune. A l'arrivée, Flessel a bien gagné pour mieux perdre ensuite. Mais elle assure que l'incident ne l'a pas bouleversé : « Dans une compétition tout est calculé, réglé. Et quand on est déstabilisé, il faut savoir se repositionner.» « Elle n'a rien à se reprocher »Michel Sicard, le Directeur technique national, confirme : la championne a seulement cédé face à un adversaire plus fort qu'elle. « Laura avait de toute façon un tableau très difficile, détaille-t-il. Etant gauchère, elle avait déjà moins d'ouverture en ayant face à elles des filles qui avaient la même main. Ensuite elle s'est retrouvée face une Chinoise qui ne bougeait pas, jouait le contre et allait très vite. Laura ne l'a pas vu partir. Mais, avec son jeu, cela aurait été dur de battre cette fille. Elle n'a rien à se reprocher mais elle s'arrête un peu tôt.» C'est une épéiste grande mais triste et peu loquace qui a quitté les Jeux de Pékin. Car, du fait de la rotation des épreuves par équipes, son arme n'est pas inscrite au programme de ces JO. | |
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| Sujet: Re: jeux olympique la lute Jeu 14 Aoû - 1:50 | |
| LEFÈVRE PEUT SAVOURER Quatre ans après sa médaille de bronze d'Athènes, Fabien Lefèvre gravit une marche en terminant deuxième du kayak monoplace. Ce podium compense l'échec de Tony Estanguet, éliminé en demi-finale du canoë monoplace alors qu'il était en course pour un troisième sacre consécutif Le centre nautique de Shunyi a montré ce mardi un bain à remous où le «gendre idéal», Tony Estanguet, le «beau gosse», Fabien Lefèvre, et la «belle histoire» de Benjamin Boukpeti ont présenté trois profils du sport de haut niveau. De la «première grande claque» du double champion olympique de C1 en demi-finales, à la satisfaction contrastée d'un médaillé d'argent en K1 en passant par la joie rafraîchissante de la première médaille togolaise de l'histoire des Jeux Olympiques, les finales de slalom de canoë et de kayak ont livré une vérité olympienne où les émotions jouent avec les secondes et une réalité pékinoise où le bassin de Shunyi claque les portes d'un triplé pour Tony Estanguet. Au fil des minutes, Fabien Lefèvre réalise. Dans l'instant, le kayakiste réalise qu'il ne touchera pas l'or. L'Allemand Alexander Grimm a livré une manche parfaite et le devance de 1"60. Il ne reste plus qu'un homme pour lui ôter l'argent : son grand copain, Benjamin Boukpeti. Lors d'une compétition en benjamins à Paris, le Togolais a battu le Français. A Shunyi, le Français devance le Togolais qui a choisi la nationalité africaine de son papa en raison d'une concurrence trop forte dans l'Hexagone. « J'étais au fond de l'eau sur la fin», avoue Benjamin Boukpeti, qui s'entraîne depuis huit ans à Toulouse après une enfance en Seine-et-Marne. Sa joie à la fin de sa course avec une pagaie cassée en deux ne laisse pas de place au doute. C'est le bonheur absolu et la délivrance malgré une place de premier après les demi-finales. Fabien Lefèvre et Benjamin Boukpeti peuvent se souvenir de leurs tendres années où ils pagayaient déjà ensemble à dix ans et chacun se réjouit pour l'autre. Lefèvre savoure au fil des minutesAu fil des minutes, le médaillé de bronze d'Athènes oublie sa légère déception en se remémorant ses galères et ses doutes avec une fracture au scaphoïde. A l'évocation de ce nouveau départ et au moment d'avoir une pensée pour sa femme, Audrey, présente en Chine et son fils de deux ans, Noé, resté à Pau, les regrets s'étiolent et la pression retombe. « C'était dur. J'ai vécu douze mois assez fous. Je suis parti de zéro pour gagner ma place et venir me battre jusqu'au bout. C'était assez éprouvant, il faut que je fasse un break pour garder les idées claires et continuer à avancer, souffle le Français, très ému. Puis il faudra tout simplement se remettre au travail et regarder devant. Parfois, je me demande si je ne vais pas finir comme El-Guerrouj à courir pendant des années et des années après un titre olympique et j'aimerais vraiment finir comme lui (rires ). Avec de l'or à Londres.» Au fil des minutes, les sourires ne trompent plus. A 27 ans, Fabien Lefèvre savoure. Il n'a pas commis de fautes de la compétition, il lui a juste manqué «un peu de magie et cette petite pointe d'excellence et d'instinct qu'il avai(t) durant la saison». Entre la crainte de tout perdre et le désir de tout gagner, le Tricolore a tangué et assuré l'essentiel avec un sans-faute : «On a beau essayer de travailler mentalement pour occulter l'enjeu, il nous rappelle toujours un peu à l'ordre. On a toujours un peu "le cul entre deux eaux", à mi-chemin entre naviguer sur la défensive en assurant son coup ou attaquer quitte à sortir de la route. Ce qui est important, c'est que j'ai une médaille, la plus belle possible. C'est l'argent, c'est beau. Je savoure quand même ce que j'ai fait.» Son immense potentiel amène quelques pointes de douce amertume, mais la réalité d'un jour n'est pas celle d'une saison. Avant la finale, Jean-Yves Cheutin lui a lancé : «Tu es le meilleur.» Son entraîneur s'est trompé d'une place, mais il a peut-être devancé l'appel : «Il y a encore quelque chose à aller chercher avec Fabien. C'est un athlète qui a des qualités exceptionnelles. Je pense qu'il n'a pas donné toute sa mesure sur un grand rendez-vous comme aujourd'hui. Mais je suis quand même satisfait pour lui, c'est une belle remontée. Cela va lui donner plein de volonté pour la suite.»
Au fil des minutes, la pression retombe, mais les images restent avec la dignité et la lucidité de Tony Estanguet, sorti symboliquement de la qualification en finale par son grand rival, le Slovaque Michal Martikan, qui a survolé la compétition pour remporter sa quatrième médaille aux JO, la deuxième en or après une parenthèse dorée de huit ans pour le Palois. Apparaissent aussi les images de Benjamin Boukpeti, parti enlacer sa maman dans les tribunes malgré le blocage des officiels, de Fabien Lefèvre embrassant son épouse, et de ces podiums posés sur le terre plein au milieu du bassin comme pour consacrer la différence de ce sport, sorte d'îlot de fraîcheur.
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